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Delphine et Charline sont deux infirmières de l’Hôpital privé Dijon Bourgogne (Ramsay Santé). L’une travaille au bloc opératoire et l’autre en service de chirurgie polyvalente. Malgré deux spécialités bien différentes, toutes deux sont animées par le même engagement et la même passion du métier. Portrait.

 

Devenir infirmière était pour vous une vocation ?

Delphine : J’ai grandi dans un milieu médical, et du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu travailler dans le domaine de la santé. C’est donc tout naturellement que je me suis orientée vers l’école d’infirmière avec pour objectif de travailler en pédiatrie. Après l’obtention de mon diplôme, le hasard m’a ouvert les portes du bloc opératoire, un service que j’ai rejoint en 2009 et que je n’ai plus jamais quitté.

Charline : Dès l’école maternelle, je rêvais d’être infirmière. Aider et prendre soin des autres est pour moi une véritable vocation depuis toujours. J’ai obtenu mon diplôme après mon baccalauréat, avant d’exercer à Strasbourg, puis à Besançon, à Chenôve et enfin à l’hôpital privé Dijon-Bourgogne où j’ai intégré le service de Chirurgie polyvalente.

 

En quoi consiste votre spécialité ? Et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Delphine : Je suis infirmière panseuse au bloc opératoire. Je fais le lien entre le stérile et le non stérile, assure la continuité des soins ainsi que les urgences avec une astreinte de nuit et de week-end. En tant que circulante, mon rôle est d’assurer une coordination optimale entre tous les membres de l’équipe chirurgicale, pour permettre à chacun de se concentrer pleinement et sereinement sur sa mission.

J’installe le matériel nécessaire au bon déroulement de l’opération dans la salle de bloc (instruments, champs opératoires, implants, etc.) avant d’accueillir le patient pour l’anesthésie. J’habille ensuite le chirurgien et l’aide opératoire, puis j’ouvre et sers tout le matériel préparé en amont. Chaque temps opératoire est important et nous apprenons à les anticiper pour être réactif en cas de besoin (servir le matériel complémentaire par exemple).  

Je suis passionnée par ma spécialité, technique et rigoureuse. Le lien unique que je tisse avec l’équipe paramédicale, chirurgicale et anesthésique fait que je viens travailler chaque jour avec le sourire et la même envie depuis 15 ans.

 

Charline : En chirurgie polyvalente, je prends en charge les patients qui sortent du bloc opératoire, après leur passage en salle de réveil, et qui restent hospitalisés au moins une nuit. Mon rôle est de les accompagner tout au long de leur séjour, du post-opératoire jusqu’à leur sortie de l’hôpital. J’assure ainsi la surveillance post-opératoire, le suivi des constantes, les soins personnalisés quotidiens, la distribution thérapeutique, et j’échange avec chaque patient sur tous les aspects, qu’ils soient physiques ou psychologiques.

C’est un métier très polyvalent avec une grande part sociale. J’aime ce contact particulier que je crée avec les patients : prendre soin d’eux, les écouter, les rassurer quelles que soient leur situation et leur histoire personnelle.

 

Comment voyez-vous votre métier évoluer ?

Delphine : Dans le contexte hospitalier en tension, les journées peuvent être longues, mais le lien que l’on tisse avec les différents praticiens et les patients est très précieux. J’ai la chance de continuer à apprendre tous les jours et d’exercer mon métier avec toujours autant de dévouement, de passion et d’envie. Aujourd’hui, après quinze ans, je ne me verrais pas faire autre chose.

Charline : Infirmière est un magnifique métier, et il est essentiel, quelle que soit sa spécialité. Mais nous devons rester dans une bonne pratique, et les conditions de travail actuelles doivent être revues et revalorisées de manière globale, cela devrait être une priorité. Heureusement, j’ai la chance de travailler dans un établissement de renom avec une équipe engagée, solidaire et extrêmement humaine.